Viva Technology, le CES européen à la française ?
Viva Technology, le CES européen à la française ?
Les 15, 16 et 17 juin, s’est tenu à Paris, pour la deuxième édition, le plus grand rassemblement français de la Tech. Co-organisé par Publicis et Les Echos, cette deuxième édition était placée sous le signe de l’international, portée par la venue du Président Macron et autres têtes d’affiches internationales dont le Directeur général d’Alibaba. Mais derrière ces velléités de faire de Viva Technology un événement mondial, quels furent les profils des intervenants de cet événement : plus d’hommes que de femmes ? Plus d’européens que d’américains ?… Les équipes de NamSor et Estimeo font le point avec les chiffres et des graphiques.
Osons le féminisme dans la Tech !
On reproche souvent au monde des start-ups et des nouvelles technologies d’être très masculin. Et pour cause ! L’industrie de la Tech n’accueille que 10% de femmes. Cependant, les intervenants de Viva Tech cette année ont été pour 35% d’entre eux des femmes, soit 10 points de plus que l’édition précédente. En France, ce ratio est même de 41% — un chiffre qui se rapproche de la parité. Est-ce un signe de la montée en puissance du “Women Tech Power” ?
Un événement avant tout européen, qui ne laisse que peu de place aux émergents
Pour cette deuxième édition de Viva Tech, moins de français sont intervenus laissant plus de place aux européens et aux américains. Chez les européens, se sont étonnamment les britanniques les plus représentés bien devant les allemands. De même, parmi les intervenants nord-américains, ils sont étasuniens à plus de 95%.
Concernant les continents dits émergents, il est important de signaler que peu d’asiatiques et d’africains sont intervenus malgré les grandes figures présentes comme Daniel Zhang, CEO d’Alibaba. Enfin, notons que les latino-américains et les océaniens sont aux abonnés absents. Un article de Tech Crunch de mai dernier encensait pourtant l’esprit conquérant des start-ups latino-américaines. Sans doute entendrons-nous ces innovateurs lors de la 3ème édition de Viva Tech.
Quoi qu’il en soit, la dynamique d’internationalisation de Viva Tech est en marche, en comparaison avec 2016, et nous attendons avec hâte 2018 pour écouter davantage de figures de la Tech africaines, asiatiques et latino-américaines !
Florian Bercault, président d’Estimeo et Elian Carsenat, fondateur de Namsor